mercredi 14 décembre 2011

14 Décembre.

C'était la nuit avant Noël, dans la maison tout était calme....
La famille s'était pelotonnée dans  le canapé IDEA, bien trop petit pour contenir deux parents, trois enfants, le chien, et « Pipou » le doudou géant de la petite dernière. Ils regardaient la télévision en grignotant des chocolats ramollis par le chauffage central...

Ah ! Vous ne vous attendiez pas à celle là ?
Et pourquoi pas ? A Noël nous regardons tous les mêmes films, et dans la même ambiance, n'en déplaise à Dickens et Clarke Moore.
Ça n'empêche pas la douceur de ces moments de resurgir à chaque fin d'année.
J'ai choisi de vous (re)présenter certains des plus cultissimes de ces films de notre jeunesse.
Asseyez-vous, voici l'instant nostalgie de nos longues soirée d'hiver !

Pour tous :  
Maman j'ai raté l'avion ! (Home alone)
(Chris Colombus)

La famille McCallister a décide de passer les fêtes de Noël à Paris. Seulement Kate et Peter McCallister s'aperçoivent dans l'avion qu'il leur manque le plus jeune de leurs enfants, Kevin, âgé de 9 ans. D'abord désespéré, Kevin reprend vite les choses en main et s'organise pour vivre le mieux possible. Quand deux cambrioleurs choisissent sa maison pour commettre leurs méfaits. 
Ce film, ce sont mes rires d'enfants qui remontent directement. Ah ! Kevin (Macaulay Culkin),comme tu es drôle !
Souvenez vous, le gamin hurlait sans arrêt mais gérait comme un malade face à deux méchants de comédie que vous adoriez voir chuter dans les escaliers.
Et pendant ce temps la famille qui panique à Paris...
Ce film est culte en raison de la succession quasi magique de quiproquos et de situations comiques. C'est juste un pur plaisir de télévision, l'enfant seul et les méchants messieurs.
Ne souffrent pas ceux qui devraient, a priori,  s’inquiéter.
Petite, j'étais fascinée par son utilisation des patins à roulettes et des jouets télécommandés..


Le premier film vient de se terminer. La petite baille, la tête appuyée sur le ventre de Pipou. Papa se lève pour aller la coucher. Les grands entament leur rituel débat du « second film des fêtes », maman retire le plateaux de fruits confits. (Franchement quand ils commencent à suinter, plus personne n'en veut, c'est un fait!)

Pour les (un peu) plus grands :

L’étrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare Before Christmas )

Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s'ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C'est alors qu'il a l'idée de s'emparer de la fête de Noël...

« What's this ? What's this ? »
Film d'animation de Tim burton, entièrement réalisé avec des marionnettes et des décors en mousse, l'étrange Noël est aussi poétique que réjouissant.
J'étais déjà plutôt âgée la première fois que je l'ai vu mais je me souviens de la beauté dés décors, de la musique envoûtante et de la jolie morale qui en ressort.

Les personnages sont difformes mais attendrissants, et la recherche du bonheur est au centre de ce qui est, selon moi, une des œuvres magistrales de M.Burton.
 Je vous laisse avec un petit extrait musical (par M. Danny Elfman)



Les Gremlins
(Joe Dante)

Rand Peltzer offre à son fils Billy un étrange animal : un Mogwai. Son ancien propriétaire l'a bien mis en garde : il ne faut pas l'exposer à la lumière, lui éviter tout contact avec l'eau, et surtout, surtout ne jamais le nourrir après minuit... Sinon...
 
Petite, j'avais interdiction de le regarder. Pourtant c'est un film pour enfants. Et c'est marrant, mignon tout plein et bourré d'aventures.
Je ne veux pas vous gâcher le plaisir, mais sachez que j'avais déjà un certain goût pour les vilains de cette histoire d'amitié entre Billy et Guizmo, son Mogwai.
Pleine de rebondissements, l'action implique des décorations de Noël, un vieux chinois et un mixer !
Il ne faut pas passer les fêtes sans l'avoir vu !


Edward aux mains d'argent. (Edward Scissorhands )
(Tim Burton)
Edward Scissorhands n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.

Je vous parlais de magie. Voilà. Edward aux mains d'argent, aussi cruelle que le fond de cette histoire puisse être (dénonciation de l'hypocrisie, de l'exclusion, du mépris général et du qu'en-dira t'on), ce n'est que de la magie.


C'est aussi une grande histoire d'amour pas commune, entre Ed (Johnny Depp) et Kim (Winona Ryder), la belle et la bête.
Tourné avec brio par Tim Burton, le film contient quelques scènes mythiques.
La présentation d'abord, avec la machine à faire des biscuits. C'est terriblement "Burtonien", j'adore!
Il suffit ensuite que je ferme les yeux pour me souvenir de Kim valsant sous la « neige » dans sa robe blanche.

Il est l'heure de se coucher pour les deux plus grands. L'aîné rechigne, il veut ses cadeaux. Papa fronce les sourcils, le garçon se décide à rejoindre son lit. Pour faire quand même grand, il prend son petit frère par la main et l’entraîne dans le couloir.
Maman insiste pour regarder le dernier film, après tout « Ils l'ont loué, autant le voir ! »

Pour les vrais grands:

Joyeux Noël.

(Christian Carion)
Lorsque la guerre surgit au creux de l'été 1914, elle surprend et emporte dans son tourbillon des millions d'hommes. Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l'opéra de Berlin, va devoir renoncer à sa belle carrière et surtout à celle qu'il aime : Anna Sörensen, soprane et partenaire de chant.
Le prêtre anglican Palmer s'est porté volontaire pour suivre Jonathan, son jeune aide à l'église. Ils quittent leur Ecosse, l'un comme soldat, l'autre comme brancardier.
Le lieutenant Audebert a dû laisser sa femme enceinte et alitée pour aller combattre l'ennemi. Mais depuis, les Allemands occupent la petite ville du Nord où la jeune épouse a probablement accouché à présent.
Et puis arrive Noël, avec sa neige et son cortège de cadeaux des familles et des Etats majors. Mais la surprise ne viendra pas des colis généreux qui jonchent les tranchées françaises, écossaises et allemandes...


Il est difficile de qualifier ce film d'un genre unique. Oui,c'est un film « sur la guerre » mais c'est surtout une façon magistrale de raconter des événements qui se sont produit partout sur les lignes de front. Le soir de Noël, tout est possible, et ce n'est pas seulement une idée de téléfilm sur M6. L'histoire de cette fraternisation est pourtant peu connue, la voir si bien mise en scène vous donne des frissons. En son point culminant, il se peut que vous pleuriez. ( surtout si comme moi, la musique classique vous transporte..)
C'est, à mon avis, une leçon d'humanité à l'état pur.
Je vous ajoute la bande annonce car elle même est particulièrement belle.




Monsieur laisse le DVD revenir à sa page d’accueil, contre lui, sa dulcinée dors à poings fermés.  Il faut dire qu'elle a pas mal travaillé en heures supp' ce dernier mois ! Comme ça, ils pourront payer la dernière Xbox 380° du grand, le jeu de carte « Ponkéma » du second et la Barbie Diseuse de Bonne Aventure de la dernière. ( Prédictions à imprimer soi-même, piles vendues séparément).

Papa remonte un peu le plaid sur les épaules de sa moitié et s’endort à son tour en pensant au repas de famille de demain, chez Mamie Nénétte .
Dehors, les piliers de bar du coin entonnent leur quatrième « Il est né le divin enfant », la version paillarde.

Bonne soirée à tous !
(Si vous vous posez la question, oui, ils ont dormi sur le canapé. Le père a eu un torticolis de fou au repas de Mamie Nénétte).
DRAC

2 commentaires:

  1. Oh mon dieu les Burton, merveilles parmis les merveilles !!! Quant à Joyeux Noël j'ai du le voir 3 fois au cinéma, j'ai chialé à chaque fois, j'avais acheté la BO mais je crois qu'elle ne marche plus, c'est un film parfait ...Par contre, je dois honteusement avouer, que j'avis peur des Gremlins...

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  2. Les Burton sont quand même des incontournables selon moi!!
    les Gremlins te faisaient peur? Pas si étonnant que ça!^^
    J'ai du attraper ma frissono-philie à cette époque!

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